Live-report Hard-Rock Session, 10 août 2015, FAV Colmar

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Cette année encore, le festival de la Foire aux Vins de Colmar nous a fait le plaisir d’une édition de la « Hard-Rock Session », avec 4 groupes d’envergure internationale : ENSIFERUM, W.A.S.P., ACCEPT, et SABATON.

Un programme plus court que les années précédentes, puisque la soirée a été déplacée en semaine, mais un planning homogène, avec 1 heure de jeu pour chaque groupe, 30 minutes de changement entre chacun, et une fin de soirée à un horaire raisonnable pour ceux qui travaillaient le lendemain.

Les vikings d’ENSIFERUM débarquent à 18h00. Nous retrouvons sur scène  le bassiste avec une 6 cordes et vêtu d’un kilt, (instituteur  à la ville), et le chanteur-guitariste, qui avaient donné quelques heures plus tôt  une interview collective à la presse (les autres groupes ont privilégié des entretiens plus intimes avec la presse « institutionnelle »). Leur musique est un sacré melting pot épique, folk, symphonique,  avec chant clair parsemé de growl! Le second guitariste et le bassiste se chargent des voix secondaires, et nos vikings conquièrent aisément leur public, avec une belle présence scénique, un son de bonne qualité, et nous font voyager vers les fjords scandinaves. Même si la majorité des interventions sont en anglais, ils se donnent la peine de s’adresser au public en français par ci par là. Les titres sont variés, et on ne s’ennuie pas une seule seconde, cette heure défilera à toute vitesse. Dans la fosse, les plus vaillants s’affrontent dans une battle de folie,  le public gigote, tourne en rond et s’amuse, ça doit quand même pas mal secouer ! Le groupe existe depuis 1995 et compte 7 albums à son actif. Le seul membre d’origine est son fondateur Markus Toivonen (chant clair et guitare électrique). La claviériste assure également les choeurs. Ils terminent avec la désormais traditionnelle photo avec le public dans le dos! Très belle découverte d’un groupe que nous n’avions pas encore eu l’occasion de voir en live, contrairement à leurs successeurs.

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 Photos de Benoît FACCI pour la Foire aux Vins

Blackie Lawless entre sur scène avec W.A.S.P., avec un look qui vaut le détour (spandex noir avec bottes à franges beige, genouillères argentées et t-shirt de football américain marqué du numéro 84), et du bon son tout droit sorti des années 80. Et oui, comme le rappelle le back-drop, WASP, ça dure depuis 1982! 33 ans, rien que ça! Rien de vraiment novateur ni de fracassant dans leur musique, mais elle a juste le mérite de faire plaisir aux amateurs du genre! Blackie s’est bien assagi depuis les années 80, mais ce groupe reste emblématique. Ils reprennent leurs standards, qu’on ne peut s’empêcher de fredonner en même temps, tant certains titres font partie de l’inconscient collectif.

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Photos de Benoît FACCI pour la Foire aux Vins

Durant la pause, petit détour par la « scène off » où se produit HEAD IN FUSE, du bon petit son bien de chez nous!

Retour à la coquille, arrive le géant teuton ACCEPT, là aussi du bon heavy typé 80’s, l’une des valeurs sûres et incontournables de la scène metal actuelle. De la formation initiale des années 70, il ne reste que 2 membres, Wolf Hoffmann (guitare), et  Peter Baltes (basse),  pour la petite histoire, le groupe s’est dissout et reformé plusieurs fois. Udo Dirkschneider, le chanteur d’origine et fondateur du groupe, l’a quitté en 1987 pour fonder le groupe U.D.O, il est revenu en 1992, repartit en 2009, et le chant est actuellement assuré par  Mark Tornillo, remplaçant de choix, petit par la taille mais grand par le talent. Les morceaux sont bourrés d’hymnes, et mélangent ancien et nouveau répertoire. La coquille s’est bien remplie, même si cette session, déplacée du dimanche au lundi soir, ne semble pas hélas avoir fait le plein.  Pour ACCEPT, les images diffusées sur les écrans géants sont en noir et blanc. Les 3 gratteux assurent à merveille les chœurs, et esquissent quelques chorégraphies. Le public est conquis, il se lève pour reprendre en choeur les titres les plus familiers.

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Photos de Benoît FACCI pour la Foire aux Vins

Les « guerriers » de SABATON entrent en scène dans un fracas épouvantable, en tenue de camouflage, avec un décor digne de la dernière guerre: Batterie juchée sur un char d’assaut, canons et effets pyrotechniques, des casques sont accrochés aux micros, avec en guise d’intro, « The Final Countdown » d’EUROPE. Là on est clairement monté d’un cran, et avec les coups de canon en prime, il vaut mieux ne pas avoir oublié ses bouchons…Malheureusement le volume sonore empêche de distinguer clairement les mélodies, mais on se laisse porter par l’ambiance, (la guerre, ça fait du bruit !) et le public semble heureux. Ce groupe est un véritable rouleau compresseur, une machine de guerre commerciale, et sans doute l’unique occasion qui nous sera aisément accessible pour les voir sur scène, alors ce soir, il fallait être là ! Le chanteur au look GI-Joe est plaisant et joue son rôle de leader à la perfection, il échange aimablement avec le public. L’ensemble du show est soigneusement travaillé, et le final grandiose.

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Photos de Benoît FACCI pour la Foire aux Vins

Un grand merci à toute l’équipe de la FAV, notamment à Claude Lebourgeois et le staff presse. Cette année encore, une organisation parfaite, un accueil chaleureux, une super ambiance, ou comment vivre un festival dans des conditions idylliques! Nous pensons sincèrement que nous avons une chance rare de bénéficier chaque année de ce festival, quasiment à domicile, et qui pour un tarif on ne peut plus correct, met des grands noms du métal à la portée du grand public: Longue vie à la Hard-Rock Session, et rendez-vous l’année prochaine !

Estelle et Nicolas Weigel pour Metal Angels

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Live report: MAGNUM , 23 mai 2014, Z7 Pratteln

Magnum est venu défendre leur dernier album haut en couleurs avec une grande classe! On dirait que les années n’ont aucune prise sur eux. « Do You Live to Die » ouvre les festivités, suivi de « Laser Night » Le chanteur Bob Catley est toujours fringant malgré ses 66 ans, il manie ses lignes vocales à merveille, et a une gestuelle faisant office de chorégraphie. Le backdrop est à l’effigie de la pochette du dernier opus, « Escape From The Shadow Garden », servant de support au vidéo projecteur. Leur musique est du registre du rock progressif, mais sans aucune des longueurs qui caractérisent hélas souvent ce style : elle ne verse jamais dans la « musique pour musiciens », et déroule une puissance toute maîtrisée et nuancée, que ce soit au niveau des riffs ou de la batterie. Le clavier apporte discrètement de la légèreté à l’ensemble, qui possède une formidable dynamique jamais ennuyeuse! S’ensuit « Sing for a Human Place »: L’interprétation live est plus riche que l’originale du disque, sans renier l’enregistrement pour autant.

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Le backcatalogue (plus d’une vingtaine d’albums depuis 1978), que je méconnaît, découvrant le band sur le tard, est également honoré : La composition du groupe a évolué plusieurs fois depuis l’origine, mais les deux leaders emblématiques, le chanteur Bob Catley et le guitariste Tony Clarkin sont présents depuis les débuts, les vieux briscards maîtrisent leur sujet, et ça se sent ! Ils se sont adjoints des compères de talents et qui sont parfaitement à leur aise au sein de la formation :
Le batteur possède une sacrée frappe, le gratteux nous gratifie de solis bien sentis, la basse est bien présente et ronde, le bassiste assure même les choeurs. Vient « Sacred Heart », morceau d’une grande intensité, que ce soit dans la turbulence ou le calme plat! Une magnifique intro au clavier annonce un vieux morceau sur lequel nous avons doit à une partie instrumentale où chacun montre l’étendue de son savoir-faire, avec un magistral solo de gratte, hyper planant, du prog dans toute sa grandeur et splendeur, non loin d’un Pink Floyd! Le chanteur en a profité pour se délester de sa veste, sans perdre en élégance, et même quand il râle avec la technique, il reste un gentleman!! Après une powerballade, retour au présent avec « The Big Plan ». Ces allers -retour dans le passé et le présent enrichissent la setlist, et nous livrent une diversité agréable pour les novices que nous sommes! Nous n’avons pas vu le temps passer et, déjà arrive le rappel, avec d’abord une complainte en duo chanteur/guitariste, avant le retour de la troupe. Du très grand Hard-Rock, classieux et très inspiré! (Nico)
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

Live report: KANSAS OF ELSASS, 28 mai 2014, Caf’Conc des 3 Frontières, Bartenheim

Et voilà, KoE & De Gang en live dans le big south, de passage au Caf’ en cette belle soirée du 28 mai… Alors, pour ceux qui ne connaissent pas, Kansas of Elsass (KoE) se fait connaitre depuis 2003 avec notamment diverses parodies diffusées sur internet, la première « Rambo vom Elsass », est par exemple un extrait de Rambo dont la bande son a été totalement réenregistrée par Kansas en Alsacien (en VA, « Version Alsacienne »), et sous-titrées dans un français très éloigné de la version originale, ainsi que des clips pour son groupe, dénommé « le Gang », dont il est le chanteur principal.

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Son humour s’inscrit dans une longue tradition de chansonniers alsaciens irrévérencieux, allant de Germain Muller à Roger Siffer
Musicalement, le groupe produit à la base du Heavy Metal, sur lequel se greffent des touches de styles musicaux divers, et des paroles en alsacien et français, avec une touche humoristique exclusive.
Allez voir Kansas, c’est la détente assurée, c’est physique, tu rigoles, tu te relâches, tu te détends, Mouaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh, que ça fait du bien !!!!!

Petits bémols de la soirée, pas possible ce soir-là de diffuser sur grand écran les clips et parodies qui constituent habituellement le fil conducteur du show de Kansas, et qui l’obligent donc à meubler la soirée de manière exclusivement humoristique et musicale … Et un volume sonore un peu excessif à mon goût …
Mais Kansas, c’est comme le soleil, il faut en avoir une petite dose à intervalles réguliers pour rester en bonne santé (Tiens, ça devrait être remboursé par la sécu !).
Et surtout, n’oubliez pas : « Bye, ça veut dire ciao en anglais », et « Lëck mi am arsch », [(LMAA) littéralement « Lèche moi le cul » en alsacien], concrètement, ça veut dire « Va te faire voir »…
J’adooore! (Estelle)

Un petit aperçu de quelques vidéos sur leur site : http://www.kansasofelsass.fr/category/Vidéos
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

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Live report: HUNDRED SEVENTY SPLIT / CTBAB, 11 juin 2014, Caf’Conc des 3 Frontières, Bartenheim

Le show démarre pile à l’heure devant une audience clairsemée, avec le duo CTBAB, du nom des 2 protagonistes, Cary T. Brown et Aurélien Boilleau. Ce duo franco-américain de chanteurs/guitaristes enchante nos oreilles avec un set en acoustique à la Extreme, dans un style qu’ils qualifient d’ «Urban Folk », réellement agréable à écouter, même si ce n’est peut-être pas le style le plus efficace pour chauffer une salle.
Peu importe ce soir, car le public présent est converti d’avance. Il est vraiment incompréhensible et frustrant que cette date d’exception n’ait pas rallié davantage de monde !!! Les deux complices se complètent à merveille, tant au niveau du chant que de la musique, et nous délivrent des morceaux d’une grande justesse et harmonieux, avec des voix sublimes et de magnifiques lignes de chant, tout en dialoguant avec humour avec le public entre chaque titre. Une petite entrée en matière d’une quarantaine de minutes, fort sympathique, à découvrir! http://www.ctbab.fr/

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Photos: Cathy Wetzstein

Après 20 minutes de changement, voici que démarre Hundred Seventy Split, un trio de blues-rock plein d’énergie et de haute voltige, qui rassemble les talents de Joe Gooch à la guitare et au chant, Leo Lyons à la basse (autrefois Ten Years After), et Damon Sawyer aux fûts. Ils attaquent avec « Woodstock « puis le titre « New Deal » ! Leo est toujours aussi enthousiaste qu’un adolescent, et son jeu de basse est toujours aussi rond et présent! Joe lui est toujours aussi doué, tiens, ses cheveux commencent à se clairsemer, … Et oui, « toujours » et « encore », vous aurez compris que nous sommes fans !

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Photos: Frédéric Surelle

Ils sont venus défendre leur nouveau disque « HSS », dont nous découvrons l’existence ce soir, ça joue fort et ça envoie ! Ils n’oublient pas les classiques pour autant avec « In River Flow ». Leo n’a rien perdu de son superbe flegme britannique, a real gentlemen! Visiblement HSS leur offre plus d’espace d’expression que Ten Years After, qu’ils ont tous deux quitté « en bons termes » en fin d’année.

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Photos: Frédéric Surelle

Ils s’octroient même quelques échappées de pure « musique pour musiciens », avant de repasser par » Going Home », et une des nouvelles chansons avec un style typé oriental à la Led Zepelin, ou Rollings Stone, suivi de « The World Won’t Stop”. Ils assurent le show avec professionnalisme, une forte présence scénique qui ne se dément pas, et enchante le public, rare mais expert, présent ce soir. (Estelle & Nico)

http://www.hundredseventysplit.com/
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

Live report: Fête de la Musique chez WOOD STOCK GUITARES à ENSISHEIM , 21 juin 2014

Wood Stock Guitares a profité de la fête de la musique pour inviter les divers prestataires ayant participé aux travaux à une soirée privée, sorte de « Fête de fin de chantier » sur fond musical, comme il se doit, avec barbecue en famille et un mini-concert privé juste pour le plaisir!
Nous retrouvons sur scène Lips Addiction, venus en amis et en habitués des lieux, puisqu’ils jouent en quelque sorte à domicile ! Ils ouvrent pour Still Crazy, c’est un peu le monde à l’envers niveau notoriété, mais ce soir, c’est just for fun! Comme à leur habitude, les Lips nous dispensent leur Hard-Rock classieux, emprunt des Eighties, avec une touche de modernité, et des influences diverses et biens digérées : Le band distille un subtil mélange de rock’n’roll énergique, avec un hard qui apporte sa lourdeur. Leur style est soutenu sans jamais être heavy, et l’ensemble reste très abordable! Le bassiste et le lead guitariste poussent la chansonnette en faisant les chœurs. On ressent le feeling qui passe entre les zicos, et c’est plaisant. Yves monte sur scène pour faire chauffeur de salle! Ils nous interprètent 11 titres, dont les 5 qui figurent sur leur CD « Bad Heroes » (d’ailleurs toujours disponible chez WSG !).
Leur musique est communicative, et le public, quoique très différent de celui que l’on croise habituellement dans les concerts du genre, est enthousiaste et participe sans contrainte. Au bout de 50 minutes de jeu, l’assistance en redemande !

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Photo: Angelo Borelli

Suit ensuite le duo acoustique Deadly Berry and Father, composé d’Eva au chant, et Michel Jehlen à la guitare, qui interprête diverses reprises, notamment « Le Monde est Stone », « Roxanne », un titre phare d’Adèle, pour finir en beauté avec « La Bombe Humaine » des regrettés Téléphone!

IMG_7815  Photo: Angelo Borelli

A 23h10, c’est au tour du grand Still Crazy d’entrer en scène avec un troisième gratteux!
Ils proposent un répertoire identique à celui interprêté lors de la soirée Bac Metal : « Sweet Home Alabama », « Jumping Jack Flash », « Highway To Hell », « Honky Tonk Woman », « Sunshine of Your Love », « Fortunate Song », « Sympathy for the Devil », “Born to be Wild”, “Snakeskin Cowboys”, “Knocking on Heavens’Door”, “The Jack”, et “Sweet Child On Mine”.

IMG_8312 Photo: Angelo Borelli

Un très grand merci à Yves pour cette invitation privilégiée et cette excellente soirée!
(Estelle, Nicolas et leur progéniture)
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

Live report: SOULFLY , Z7 Pratteln, 23 juin 2014

Après une longue route dans la campagne bâloise…!, j’ai fini par retrouver le Z7 et l’ambiance particulière qui le caractérise habituellement. Dès mon arrivée, je me sens comme de retour à la maison, et avant même que le concert commence, heureux comme un poisson dans l’eau ! Cette soirée s’avère prometteuse, et j’attends plus ou moins patiemment le début du concert, au premier rang, avec de nombreux fans à mes côtés … Sur scène, sont placés des drapeaux brésiliens, comme il se doit ! Soudain les premières notes de l’intro de « Savage » commencent, et v’la le père Max et son fiston derrière les fûts!!!! Pour moi, c’est un rêve qui se réalise, et je suis évidemment subjugué ! Hallucinant ! La température monte d’un cran au moment de « Back to the Primitif », et l’ambiance continue à chauffer, ils enchaînent avec « Prophecy  » , puis « Tribal War », où Max demande un circle pit qui met le feu dans la salle, quel bonheur !!!! , suivis des tant attendus « Arise » et « Chaos AD », toujours aussi magistral !!!!! Cela fait 10 ans que j’attendais ça, et je suis comblé ! (Phil)
http://www.soulfly.com/
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

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Live report : GRAND MAGUS / AUDREY HORNE / ZODIAC / THE VINTAGE CARAVAN, 22 mars 2014, Kiff, Aarau (CH)

Les p’tits jeunes de The Vintage Caravan démarrent à 19h30 pétantes. Le guitariste-chanteur, non seulement maitrise son jeu et son chant, mais arrive de surcroît à sauter dans tous les sens ! Le second titre « MARSWATT » est hallucinant,  ils sont pleins de fougue.  « Expand Your Mind » swingue à souhait, le chanteur explique qu’ils ont enregistré une video pour ce titre. Je confirme l’impression qu’ils sortent tout droit des années 70,  sans pour autant que ce soit poussiéreux,  on a vraiment la sensation de redécouvrir un style. Par ailleurs les racines blues sont très présentes. Malheureusement les petits nouveaux de l’écurie Nuclear Blast n’ont droit qu’à ½ heure de jeu. Ils nous offrent tout de même un remarquable duel basse-guitare, entrecoupé d’un solo de batterie.            

Heure précise de démarrage pour Zodiac, qui promeut son second album rock  seventies de bonne facture, mais moins énergique que celui des gamins.  Ce qu’ils font semble très bon, mais un peu décalé par rapport au reste de l’affiche, et nous n’accrocherons pas. La voix  possède un timbre chaud  saisissant. Nous apprécions la reprise du titre de blues « Blue Jeans ». Un groupe à « garder sous le coude » pour un autre contexte… 

A 21h20 après l’intro du Muppet Show,  Audrey Horn se lance  sur les chapeaux de roue avec leur titre phare « Redemption Blues » : C’est vraiment l’euphorie comparé à Zodiac ! Toschie est toujours à fond, l’enthousiasme du public du Kiff est à son comble ! Ils enchainement un à un les succès de leur dernier album,  nous avons même droit à un « solo en duo » sur « Youngblood »,  et tout le monde pousse la chansonnette sur le sympathique « There Goes A Lady ». C’est une fête, une célébration autour de la musique ! Ils annoncent qu’ils finissent d’enregistrer un nouvel album,  dont nous avons doit un nouveau titre en exclusivité (« Gravity »),  et même une seconde chanson pour finir (« There is a Wolf in my Heart ») : trop sympa les gars ! En fait, ils ont surtout envie de confronter leurs nouveaux nés au public ! Apothéose avec « Show and Tell « et « Blaze of Ashes », finalement ils joueront encore le très entrainant  « Straight Into Your Grave » en terminant dans le public tous les 4.

Après un changement de matos et un line check,  le power trio Grand Magus démarre à 22h50. Pour l’anecdote, le grand JB (par le talent s’entend)  se laisse à nouveau pousser les cheveux … Nous avons droit à tous les hymnes du nouvel album, un moyen imparable de headbanger ! Le public est ravi. Mais l’album « Hammer of the North » n’est pas délaissé pour autant. Du Grand Magus grand cru ! Pour conclure,  « Iron  Will »,  « Trimph and Power » avec son introduction  suave… et « Hammer of the North »  clot finalement en beauté.  Soirée exceptionnelle. (Nico)

(Extrait Newsletter # 20 – Mai / Juin 2014)

Live report : BLACK CADILLACS, 1er avril 2014, Carf’Conc des 3 Frontières, Bartenheim

Black Cadillacs est un groupe de p’tit jeunes qui en veulent, ils officient dan un blues rock énergique actuel. Le guitariste rythmique et le bassiste assurent les chœurs. Même si c’est très loin d’être poussiéreux, bien au contraire,  on a tout de même l’impression d’être dans les années 60, tellement cela sonne authentique ! Ces américains effectuent leur première tournée européenne ! Le batteur possède un jeu simple,  mais une frappe énergique et une moustache d’époque. On pourrait chercher les influences de l’énergie et la touche de psychédélisme dans des groupes tels que les Who et les Doors. Nous sommes ici dans le même cas de figure que les Vintage Caravan,  tant est frappant l’écart entre leur jeune âge et l’époque musicale qui les inspire.

Le chanteur est habité par son chant, et le gratteux nous dispense des soli bien sentis. La longueur des morceaux n’est pas formatée pour les  passages radio ! Leur musique  recèle des passages calmes et d’autres plus agitées. Au bout de ¾ d’heure de jeu,  ils font une pause et nous en profitons pour nous éclipser à regret, demain, il faut retourner au boulot… Excellent choix de programmation. (Nico) Tous nos remerciements à Yannick !      http://black-cadillacs.com/

(Extrait Newsletter # 20 – Mai / Juin 2014)

Live report : WISHBONE ASH / MUIR OF ORD, 9 avril 2014, Carf’Conc des 3 Frontières, Bartenheim

Muir of Ord, groupe local qui a le privilège d’ouvrir pour Wishbone Ash, n’a pas le droit de jouer sur la batterie de la tête d’affiche … Ils officient dans un blues rock de bonne facture. Le guitariste rythmique chante,  et le soliste et le bassiste assurent les chœurs. Le son est très propre et pas très fort, ce qui est tout à fait appréciable. Voilà un groupe local que nous ne connaissions pas, qui semble relativement discret, mais qui mériterait une plus grande notoriété.

Les stars de Wishbone Ash démarrent à 21h30 pétantes. Une assistance nombreuse, principalement composée de quinquas,  est venu les applaudir au Caf ce soir, cela fait réellement plaisir de voir une si belle affluence ! La puissance sonore est légèrement plus forte, et du coup le son perd de l’excellente qualité dont bénéficiait la première partie. Curieusement, le batteur, plus jeune que ses compagnons, n’a pas droit au projo… La basse à 5 cordes est bien présente, ronde et jouée en accords. WA officie dans un blues rock classieux, grandiloquent, à tendance progressive. Particularité du groupe,  les 2 gratteux sont des solistes,  et ils aiment à montrer l’étendue de leur savoir faire,  au point où, selon moi, cela devient par moment ce que j’appelle « de la musique pour musiciens »… Malheureusement ! Par moment cela me fait penser à  du Gerry Rafferty, et  dans certains intonations de la voix, l’influence de BOC n’est pas loin non plus ! Au final, une salle comble et des fans heureux, que demander de plus ! (Nico)

Merci Yannick!             

!!! Muir of Ord au Greffier à Mulhouse le 16 mai !!!

Photo Cathie Wetzstein

(Extrait Newsletter # 20 – Mai / Juin 2014)

Live report: FREEDOM CALL / SYR DARIA / KORGAN, 18 avril 2014, Grillen, Colmar

Nous retrouvons avec plaisir Korgan sur la scène du Grillen ! Les ayant déjà longuement chroniqué dans la précédente newsletter, ils nous pardonneront, j’espère, de ne pas  faire le redite ! Ils n‘auront pas le droit de jouer sur la batterie de Freedom Call ce soir, et Manu tombe le masque dès la fin du premier morceau, comme ses compères. Cette fois, il a intégré des scratchs à son masque, ce qui le rend réutilisable ! Leur set commence à être bien rôdé, « Propaganda » s’achève avec un jeté de cash dans le public ! (Nico)

Cela faisait un bail que l’on n’avait pas vu Syr Daria sur scène ! « Back to the Circus » ouvre les hostilités,  après une blague de Will, qui demande s’il y a des clowns dans la salle,  suivi du speed « Beast Within ». Will déconne sur la date de la sortie de leur prochain album, promis pour … 2019 !?  et nous annonce que  nous aurons la primeur de nouveaux morceaux ce soir, avant de lancer « Gilead », s’ensuit le lourd et saccadé « Insomnia » : Du pur Metallica ! Putain que ça fait de les retrouver sur scène ! « Endless Game » clôt l’ancien répertoire.

Nouveau registre avec « Walk with the Dead », Bubu a défait ses cheveux et secoue sa tignasse dans tous les sens ! Quel  titre intense, chargé d’émotions palpables ! Il est suivi par un « Circus of Life » de tous les diables ! Le plus grand clown toujours prêt à amuser la galerie durant le spectacle,  c’est notre serviteur Will ! Finalement leur prestation s’achève sans encombre ( !) et en apothéose avec « Pornstar ».  (Nico)

A 23h démarrent les stars de Freedom Call,  4 joyeux lurons allemands, qui font du « Happy Metal », et dont la devise est : «  Enjoy your life » … Voilà, le décor est planté… Je les découvre musicalement sur scène, honte à moi, car ce groupe est tout de même l’un des piliers de la scène métal actuelle : Un petit air de Gamma Ray, une touche de Stratovarius, un lointain lien de  parenté avec Helloween… C’est du power épique qui fleure bon le chevalier blanc, et les tavernes où les templiers se rincent le gosier avec une bonne bière en chantant des hymnes, sensation accentuée sur les titres accompagnée d’une bande son d’instruments médiévaux. Chris le chanteur semble résolument heureux d’être là, il s’adresse avec convivialité au public venu nombreux ce soir. Tous les 4 chantent en chœur des ballades dont le refrain peut être aisément repris, c’est une musique joyeuse qui donne envie de danser. Qui a dit que le métal était colérique ou triste ?! Voilà en tout cas le côté « lumineux » de la force, peut-être un peu trop « Disney », diront certains, mais bon, par les temps qui courent, une bonne dose d’optimisme ne peut faire que du bien ! Ce n’est pas de la variété pour autant, mais bel et bien du métal, bien foutu en plus, et ça s’écoute très facilement. Allez, je finis de les taquiner en leur suggérant un partenariat avec l’Oréal, ils ont des chevelures magnifiques, et maitrisent à la perfection le petit coup de nuque pour les rejeter en arrière… Malgré un indéniable facteur sympathie, Freedom Call manque un peu de testostérone à mon goût, mais ce qui est sûr, c’est que ce sont des vrais gentils, et ça, c’est bien. Donc, on les aime. (Estelle)

Un grand merci à Olivier de Sono-light et à l’asso Aching !

Syr Daria (Photos de Sylvie Toniutti)

(Extrait Newsletter # 20 – Mai / Juin 2014)