Live report: MAGNUM , 23 mai 2014, Z7 Pratteln

Magnum est venu défendre leur dernier album haut en couleurs avec une grande classe! On dirait que les années n’ont aucune prise sur eux. « Do You Live to Die » ouvre les festivités, suivi de « Laser Night » Le chanteur Bob Catley est toujours fringant malgré ses 66 ans, il manie ses lignes vocales à merveille, et a une gestuelle faisant office de chorégraphie. Le backdrop est à l’effigie de la pochette du dernier opus, « Escape From The Shadow Garden », servant de support au vidéo projecteur. Leur musique est du registre du rock progressif, mais sans aucune des longueurs qui caractérisent hélas souvent ce style : elle ne verse jamais dans la « musique pour musiciens », et déroule une puissance toute maîtrisée et nuancée, que ce soit au niveau des riffs ou de la batterie. Le clavier apporte discrètement de la légèreté à l’ensemble, qui possède une formidable dynamique jamais ennuyeuse! S’ensuit « Sing for a Human Place »: L’interprétation live est plus riche que l’originale du disque, sans renier l’enregistrement pour autant.

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Le backcatalogue (plus d’une vingtaine d’albums depuis 1978), que je méconnaît, découvrant le band sur le tard, est également honoré : La composition du groupe a évolué plusieurs fois depuis l’origine, mais les deux leaders emblématiques, le chanteur Bob Catley et le guitariste Tony Clarkin sont présents depuis les débuts, les vieux briscards maîtrisent leur sujet, et ça se sent ! Ils se sont adjoints des compères de talents et qui sont parfaitement à leur aise au sein de la formation :
Le batteur possède une sacrée frappe, le gratteux nous gratifie de solis bien sentis, la basse est bien présente et ronde, le bassiste assure même les choeurs. Vient « Sacred Heart », morceau d’une grande intensité, que ce soit dans la turbulence ou le calme plat! Une magnifique intro au clavier annonce un vieux morceau sur lequel nous avons doit à une partie instrumentale où chacun montre l’étendue de son savoir-faire, avec un magistral solo de gratte, hyper planant, du prog dans toute sa grandeur et splendeur, non loin d’un Pink Floyd! Le chanteur en a profité pour se délester de sa veste, sans perdre en élégance, et même quand il râle avec la technique, il reste un gentleman!! Après une powerballade, retour au présent avec « The Big Plan ». Ces allers -retour dans le passé et le présent enrichissent la setlist, et nous livrent une diversité agréable pour les novices que nous sommes! Nous n’avons pas vu le temps passer et, déjà arrive le rappel, avec d’abord une complainte en duo chanteur/guitariste, avant le retour de la troupe. Du très grand Hard-Rock, classieux et très inspiré! (Nico)
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

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Live report: KANSAS OF ELSASS, 28 mai 2014, Caf’Conc des 3 Frontières, Bartenheim

Et voilà, KoE & De Gang en live dans le big south, de passage au Caf’ en cette belle soirée du 28 mai… Alors, pour ceux qui ne connaissent pas, Kansas of Elsass (KoE) se fait connaitre depuis 2003 avec notamment diverses parodies diffusées sur internet, la première « Rambo vom Elsass », est par exemple un extrait de Rambo dont la bande son a été totalement réenregistrée par Kansas en Alsacien (en VA, « Version Alsacienne »), et sous-titrées dans un français très éloigné de la version originale, ainsi que des clips pour son groupe, dénommé « le Gang », dont il est le chanteur principal.

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Son humour s’inscrit dans une longue tradition de chansonniers alsaciens irrévérencieux, allant de Germain Muller à Roger Siffer
Musicalement, le groupe produit à la base du Heavy Metal, sur lequel se greffent des touches de styles musicaux divers, et des paroles en alsacien et français, avec une touche humoristique exclusive.
Allez voir Kansas, c’est la détente assurée, c’est physique, tu rigoles, tu te relâches, tu te détends, Mouaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh, que ça fait du bien !!!!!

Petits bémols de la soirée, pas possible ce soir-là de diffuser sur grand écran les clips et parodies qui constituent habituellement le fil conducteur du show de Kansas, et qui l’obligent donc à meubler la soirée de manière exclusivement humoristique et musicale … Et un volume sonore un peu excessif à mon goût …
Mais Kansas, c’est comme le soleil, il faut en avoir une petite dose à intervalles réguliers pour rester en bonne santé (Tiens, ça devrait être remboursé par la sécu !).
Et surtout, n’oubliez pas : « Bye, ça veut dire ciao en anglais », et « Lëck mi am arsch », [(LMAA) littéralement « Lèche moi le cul » en alsacien], concrètement, ça veut dire « Va te faire voir »…
J’adooore! (Estelle)

Un petit aperçu de quelques vidéos sur leur site : http://www.kansasofelsass.fr/category/Vidéos
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

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Live report: HUNDRED SEVENTY SPLIT / CTBAB, 11 juin 2014, Caf’Conc des 3 Frontières, Bartenheim

Le show démarre pile à l’heure devant une audience clairsemée, avec le duo CTBAB, du nom des 2 protagonistes, Cary T. Brown et Aurélien Boilleau. Ce duo franco-américain de chanteurs/guitaristes enchante nos oreilles avec un set en acoustique à la Extreme, dans un style qu’ils qualifient d’ «Urban Folk », réellement agréable à écouter, même si ce n’est peut-être pas le style le plus efficace pour chauffer une salle.
Peu importe ce soir, car le public présent est converti d’avance. Il est vraiment incompréhensible et frustrant que cette date d’exception n’ait pas rallié davantage de monde !!! Les deux complices se complètent à merveille, tant au niveau du chant que de la musique, et nous délivrent des morceaux d’une grande justesse et harmonieux, avec des voix sublimes et de magnifiques lignes de chant, tout en dialoguant avec humour avec le public entre chaque titre. Une petite entrée en matière d’une quarantaine de minutes, fort sympathique, à découvrir! http://www.ctbab.fr/

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Photos: Cathy Wetzstein

Après 20 minutes de changement, voici que démarre Hundred Seventy Split, un trio de blues-rock plein d’énergie et de haute voltige, qui rassemble les talents de Joe Gooch à la guitare et au chant, Leo Lyons à la basse (autrefois Ten Years After), et Damon Sawyer aux fûts. Ils attaquent avec « Woodstock « puis le titre « New Deal » ! Leo est toujours aussi enthousiaste qu’un adolescent, et son jeu de basse est toujours aussi rond et présent! Joe lui est toujours aussi doué, tiens, ses cheveux commencent à se clairsemer, … Et oui, « toujours » et « encore », vous aurez compris que nous sommes fans !

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Photos: Frédéric Surelle

Ils sont venus défendre leur nouveau disque « HSS », dont nous découvrons l’existence ce soir, ça joue fort et ça envoie ! Ils n’oublient pas les classiques pour autant avec « In River Flow ». Leo n’a rien perdu de son superbe flegme britannique, a real gentlemen! Visiblement HSS leur offre plus d’espace d’expression que Ten Years After, qu’ils ont tous deux quitté « en bons termes » en fin d’année.

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Photos: Frédéric Surelle

Ils s’octroient même quelques échappées de pure « musique pour musiciens », avant de repasser par » Going Home », et une des nouvelles chansons avec un style typé oriental à la Led Zepelin, ou Rollings Stone, suivi de « The World Won’t Stop”. Ils assurent le show avec professionnalisme, une forte présence scénique qui ne se dément pas, et enchante le public, rare mais expert, présent ce soir. (Estelle & Nico)

http://www.hundredseventysplit.com/
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

Live report: Fête de la Musique chez WOOD STOCK GUITARES à ENSISHEIM , 21 juin 2014

Wood Stock Guitares a profité de la fête de la musique pour inviter les divers prestataires ayant participé aux travaux à une soirée privée, sorte de « Fête de fin de chantier » sur fond musical, comme il se doit, avec barbecue en famille et un mini-concert privé juste pour le plaisir!
Nous retrouvons sur scène Lips Addiction, venus en amis et en habitués des lieux, puisqu’ils jouent en quelque sorte à domicile ! Ils ouvrent pour Still Crazy, c’est un peu le monde à l’envers niveau notoriété, mais ce soir, c’est just for fun! Comme à leur habitude, les Lips nous dispensent leur Hard-Rock classieux, emprunt des Eighties, avec une touche de modernité, et des influences diverses et biens digérées : Le band distille un subtil mélange de rock’n’roll énergique, avec un hard qui apporte sa lourdeur. Leur style est soutenu sans jamais être heavy, et l’ensemble reste très abordable! Le bassiste et le lead guitariste poussent la chansonnette en faisant les chœurs. On ressent le feeling qui passe entre les zicos, et c’est plaisant. Yves monte sur scène pour faire chauffeur de salle! Ils nous interprètent 11 titres, dont les 5 qui figurent sur leur CD « Bad Heroes » (d’ailleurs toujours disponible chez WSG !).
Leur musique est communicative, et le public, quoique très différent de celui que l’on croise habituellement dans les concerts du genre, est enthousiaste et participe sans contrainte. Au bout de 50 minutes de jeu, l’assistance en redemande !

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Photo: Angelo Borelli

Suit ensuite le duo acoustique Deadly Berry and Father, composé d’Eva au chant, et Michel Jehlen à la guitare, qui interprête diverses reprises, notamment « Le Monde est Stone », « Roxanne », un titre phare d’Adèle, pour finir en beauté avec « La Bombe Humaine » des regrettés Téléphone!

IMG_7815  Photo: Angelo Borelli

A 23h10, c’est au tour du grand Still Crazy d’entrer en scène avec un troisième gratteux!
Ils proposent un répertoire identique à celui interprêté lors de la soirée Bac Metal : « Sweet Home Alabama », « Jumping Jack Flash », « Highway To Hell », « Honky Tonk Woman », « Sunshine of Your Love », « Fortunate Song », « Sympathy for the Devil », “Born to be Wild”, “Snakeskin Cowboys”, “Knocking on Heavens’Door”, “The Jack”, et “Sweet Child On Mine”.

IMG_8312 Photo: Angelo Borelli

Un très grand merci à Yves pour cette invitation privilégiée et cette excellente soirée!
(Estelle, Nicolas et leur progéniture)
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

Live report: SOULFLY , Z7 Pratteln, 23 juin 2014

Après une longue route dans la campagne bâloise…!, j’ai fini par retrouver le Z7 et l’ambiance particulière qui le caractérise habituellement. Dès mon arrivée, je me sens comme de retour à la maison, et avant même que le concert commence, heureux comme un poisson dans l’eau ! Cette soirée s’avère prometteuse, et j’attends plus ou moins patiemment le début du concert, au premier rang, avec de nombreux fans à mes côtés … Sur scène, sont placés des drapeaux brésiliens, comme il se doit ! Soudain les premières notes de l’intro de « Savage » commencent, et v’la le père Max et son fiston derrière les fûts!!!! Pour moi, c’est un rêve qui se réalise, et je suis évidemment subjugué ! Hallucinant ! La température monte d’un cran au moment de « Back to the Primitif », et l’ambiance continue à chauffer, ils enchaînent avec « Prophecy  » , puis « Tribal War », où Max demande un circle pit qui met le feu dans la salle, quel bonheur !!!! , suivis des tant attendus « Arise » et « Chaos AD », toujours aussi magistral !!!!! Cela fait 10 ans que j’attendais ça, et je suis comblé ! (Phil)
http://www.soulfly.com/
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

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Chronique CD: Gamma Ray “Empire Of The Undead”

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Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec la qualité de cet album et l’incendie tragique de leur studio en automne dernier, Gamma Ray renaît de ces cendres tel un Phénix ! C’est peut-être pour cette raison que les membres du groupe ont choisis de se maculer le buste et le visage de cette couleur grisâtre ?

Cela faisait un bail, depuis « Somewehre Out In Space » (1997) en fait, que cette formation n’avait rien sorti de convaincant ! Sur le second titre « Hellbent » (petit frère du célèbre « Ride The Sky »), il est même possible de percevoir des réminiscences d’ Helloween période « Walls Of Jericho » (1986). On décèle également du Heavy Thrash à la Metallica de la première partie des années 80 dans « Empire Of The Undead », de même qu’avec la power ballade « Time For Deliverance », on ressent un feeling à la Queen !
Ce n’est pas pour rien que cet opus réalise l’exploit du doublé 1er au classement Rock Hard Allemagne et Metal Hammer d’avril !
La version deluxe comprend également un DVD de live de la session final d’enregistrement studio.
Un vrai collier de perles de Metal Traditionnel de l’année sans aucun doute ! (Nico)
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

Chronique CD: Magnum “Escape From The Shadow Garden”

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Voilà un groupe que je connaissais uniquement de nom, et que je découvre musicalement avec ce 18ème disque. En plus de 40 ans de carrière, ces anglais n’ont tourné qu’une seule fois en Amérique, en ouverture d’Ozzy en 1982 !
J’ai eu un mal fou à éjecter cet album de mon autoradio, tant il est jubilatoire ! Chaque titre est si différent et si riche que l’ennui n’a aucune chance de s’installer !
Magnum a même réussi le doublé 2ème place du classement chez Rock Hard Allemagne et 3ème place du classement Metal Hammer du mois d’avril ! Le chanteur Bob Catley a un magnifique grain de voix, et on est heureux de retrouver le légendaire logo des années 80 sur cette nouvelle pochette !

Ces vieux briscards (le guitariste Tony Clarkin a 68 ans, et le chanteur, 67 ans), peuvent se targuer d’être le trait d’union entre Classic Rock et Heavy Metal, et ce, depuis leurs début en 1972. Ce duo de compositeurs se connait, fonctionne à merveille, et fait mouche une fois encore, soutenus par un claviériste hors-pair, Mark Stanway, ainsi qu’une jeune section rythmique qui dépoussière le tout. Ce nouvel album est le digne successeur du coup de maître qu’était leur précédente offrande du nom de « On The Thirteenth Day ».
“Escape From The Shadow Garden” peut se montrer vif avec “Live Til You Die”, “Unwritten Sacrifice” ou encore “Crying In The Rain”, impulsif avec “Falling For The Big Plan” et “Too Many Clowns”, et à d’autres moment plus progressif avec « Midnight Angel », sans oublier les sublimes ballades « Don’t Fall Asleep » et « Valley Of Tears » ! Je vous conseille ce disque très rafraichissant sans modération, ce n’est certes pas du lourd, musicalement s’entend, mais du très bon ! La version Deluxe contient également un DVD d’extraits live ! (Nico)
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

Chronique CD: Steel Panther “All You Can Eat”

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Ce groupe n’a cessé de susciter la polémique, pour leurs détracteurs, leur projet n’étant qu’une vaste fumisterie … Avec cette troisième galette arrive l’heure de la maturité. Pour ma part, cette formation a le mérite d’avoir su à merveille digérer les diverses influences de la scène Glam des eighties : En effet, dans leur musique, leur look ainsi que leur jeu de scène, on retrouve tour à tour du Mötley Crüe, du Bon Jovi, du Guns’N’Roses, mais également du Van Halen ! Ce cocktail enthousiasmant confirme qu’en 2014, on peut encore faire quelque chose de frais avec des « vieilleries » !

De surcroit, leur sujet de prédilection est très grivois (autobiographique, affirment-ils !), ce qui n’est pas pour me déplaire ! Ils sont en passe de pouvoir s’assoir sur le trône du Hair Metal de ce nouveau siècle !
Ils ne se prennent absolument pas au sérieux, et tout est prétexte à la déconne, mais font leur affaire très sérieusement ! J’ai hâte de les voir sur scène tant l’écoute de leur œuvre est jouissive ! (Nico)
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

Chronique CD: « This Is Your Life » – Ronnie James Dio / Various Artists

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Etant un grand fan du petit bonhomme par la taille, mais immense dans son talent, je suis particulièrement heureux de cette sortie, d’autant que cette initiative de la compagne de Ronnie, Wendy, est pour la bonne cause, pour la recherche contre le cancer.
Par ailleurs, les artistes qui reprennent ces titres, soit en les reproduisant fidèlement, soit en les mettant à leur sauce, comptent parmi ceux que je préfère, et toutes les périodes musicales de l’Elf sont mises à l’honneur :

Tout d’abord Rainbow, avec « Man Of The Silver Mountain », interprêté par Judas Priest, « Starstruck » , exécuté musicalement par Motörhead et accompagné en lead vocal par Biff Byford (Saxon), « The Temple Of The King » réapproprié par les Scorpions à tel point que l’on pourrait penser que c’est un de leurs titres, mais le summum de la reprise revient au Sieur Glenn Hugues (The Voices Of Rock !) et consorts sur « Catch The Rainbow » !
Poursuivons avec la période Black Sabbath du début des années 80, avec « Neon Knights », repris par Anthrax, s’ensuit « The Mob Rules » par Andrenaline Mob, « I » coverisé par Oni Logan (Lynch Mob) ainsi que Jimmy Bain (Rainbow, Dio).
Enfin, sa carrière solo, avec « The Last In Line » où Jack Black (Tenacious D) pose sa voix chaude, puis « Rainbow In The Dark » magnifiquement chanté par Corey Taylor (Stone Sour), « Straight Through The Heart » sublimement vocalisé par Lizzy Hale (Halestrom), puis « Egypt » (« The Chains Are On ») sobrement réapproprié par Doro, The Metal Queen, enfin le mythique « Holy Diver » hardcorisé par Howard Jones, qui était alors encore au sein de Killswitch Engage, sans omettre le Medley de Metallica façon Mercyful Fate qui réinterprète les morceaux à sa manière
Seules les périodes d’ »Elf » et de « Heaven And Hell » n’y sont malheureusement pas représentées, mis à part cela, c’est une très belle compilation en mémoire de ce chanteur hors-pair ! Rest In Peace, Ronnie James Dio ! (Nico)
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)

Chronique CD: ADX « Ultimatum »

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Déjà deux ans se sont écoulés depuis « Immortel », qui n’avait pas fait l’unanimité… Mais voici la réapparition des franciliens avec de la dynamite, signifiant non seulement la reprise des affaires mais également un retour musical au début de leur aventure !
Pour preuve, le titre « Commando Suicide » annonce d’ouverture l’odeur de la poudre avec un refrain très facilement assimilable ! Le mid Tempo « Paracelse » est un classique gavé de breaks et d’interruptions de frappes dont seul Dog a le secret !

« Red Cap » est épique à souhait, « 1572 » plus thrashy, « Le dernier Carré » est plus martial et sombre, » La Caresse du Tyran » galopant, « Les Cœurs Eteints » révèle une voix toute en douceur et en nuances…
Enfin, le dénominateur commun à tous les titres, c’est le chant en français, comme cette nouvelle version de « King Of Pain » issu de « Weird Visions », qui date déjà de 1990! Voilà de quoi être chauvin, car les groupes chantant dans la langue de Molière ne sont pas légion ! (Nico)
(Extrait Newsletter # 21, juillet / août 2014)